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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 09:29

La physique nous renseigne sur les propriétés remarquables qu’un conducteur électrique peut avoir lorsqu’il est parcouru par un courant électrique ou mis au voisinage d’un champ magnétique mouvant. Il s’agit des effets d’auto-induction ou d’induction électromagnétique. Ces effets ont tendance à s’opposer à la cause qui leur a donné naissance. Leurs applications sont nombreuses, en particulier en électricité et en électromagnétisme.

Définition d’une self induction

Lorsqu’un fil conducteur est enroulé autour d’un noyau ferromagnétique, il constitue une bobine à N spires. Ce dispositif est appelé inductance, self, solénoïde ou encore une auto-inductance.

Seulement, le terme inductance (noté L) désigne également une caractéristique de la bobine qui dépend de la nature du fil et du nombre de spires, c’est-à-dire de son impédance (noté Z) ou de son admittance (noté Y) qui est l'inverse de l'impédance.

Propriétés électriques d’une bobine d’inductance

L’expérience montre que les bobines d'inductance possèdent des propriétés électriques importantes.

En effet, lorsqu’on déplace à travers une bobine, ou lorsqu’on approche de son voisinage un champ électromagnétique (produit par un aimant ou par un circuit électrique par exemple), une différence de potentiel est créée entre les bornes de cette bobine.

La tension électrique induite est nommée force électromotrice d'induction, elle s’annule lorsque le mouvement s’arrête et elle est d’autant plus importante que la variation du flux est rapide.

L’origine de cette tension induite (f.e.m) n’est pas liée directement au mouvement, mais aux conséquences du mouvement.

Le phénomène d'auto-induction ou self-induction peut être observé également par la variation dans le temps de l'intensité I d’un courant, passant dans une inductance, créé par une tension variable passant de Vmax (valeur maximale) à Vo (valeur nulle) et de Vo à Vmax.

En effet, c’est la variation du flux d’induction embrassé par la bobine, pendant la variation de I ou, le mouvement du champ magnétique par rapport à la bobine ou de la bobine par rapport au champ, qui est à l’origine de cette tension induite.

En somme, toute cause qui conduit à une variation d’un flux électromagnétique à travers une bobine, a comme conséquence de créer une f.e.m induite entre les bornes ce cette bobine.

En circuit fermé, le sens du courant induit qui en résulte peut être déterminé par application de la loi de LENZ. Selon cette loi : Le courant induit a un sens tel qu'il s'oppose à la cause qui lui a donné naissance.

Le phénomène d’induction est utilisé dans plusieurs applications, notamment :

  • Dans le domaine électrique pour la production d’électricité par les alternateurs des centrales qui convertissent de l’énergie mécanique en énergie électrique.
  • Dans l’industrie de l’électronique (microphones électrodynamiques, têtes de lecture ou d’enregistrement...).
  • Pour la fabrication des transformateurs électriques.
InductionTransformateur de baseTransformateur de tensionMoteur électrique
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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 08:14

La pression atmosphérique est l'un des facteurs météorologiques essentiels pour déterminer, au cours du temps, les prévisions climatiques sur terre ou dans l'espace. C’est une grandeur évolutive qu’on surveille en permanence à l’aide d’instruments de mesure spécialisés. Les techniques utilisées sont nombreuses, elles se basent sur différents principes, selon la nature des applications envisagées.

Définition de la pression atmosphérique

La pression P est l’action d’une force F sur une surface S, elle est définie comme étant le rapport de F sur S. Ainsi, la pression atmosphérique représente le poids de la colonne d’air qui surmonte un point donné.

F : force en Newton.

S : surface en m².

P : pression en N/m² (avec : 1Pa = 1 N/m²).

Cette grandeur peut avoir des appellations différentes selon le type de pression à mesurer :

  • Pression absolue.
  • Pression du vide.
  • Pression atmosphérique.
  • Pression relative.
  • Pression différentielle.
  • Pression hydrostatique.

La pression atmosphérique, appelée aussi pression barométrique est la pression exercée par l'atmosphère de la terre. Sa valeur normale est égale à une atmosphère ou un bar au niveau de la mer, elle décroît lorsque l'altitude augmente.

Techniques de mesure de pression

La mesure de la pression atmosphérique peut être faite à l’aide du baromètre à mercure, du baromètre anéroïde ou du baromètre à capteur de pression.

  • Le baromètre à mercure est un simple instrument très fiable, mais fragile. Il est constitué d’un tube en verre, initialement rempli de mercure avant de l’introduire du côté ouvert dans un réservoir de mercure (soumis à la pression atmosphérique).

À la verticale, la colonne de mercure emprisonnée dans le tube se stabilise à une hauteur "h" par rapport au niveau de mercure dans le réservoir. La lecture de "h" indique la pression atmosphérique en centimètre de mercure (cmHg).

Cet instrument nécessite quelques corrections pour tenir compte de l’altitude et de la latitude du lieu, de la température et de l’effet de la capillarité. Il sert d’étalon des autres baromètres.

  • Le baromètre anéroïde est constitué d’une capsule étanche vidée d’air, dont les parois sont flexibles. Sous l’action de la pression atmosphérique, l’épaisseur de la capsule s'affaisse si la pression augmentation, et se gonfle quand celle-ci diminue. Ce mouvement est transmis à l’aide de leviers à une aiguille qui se déplace devant une échelle graduée en valeurs de pression.

Le baromètre à capteur de pression est un dispositif équipé de capteurs sensibles aux variations de pression. Le signal délivré est traité à l’aide d’un calculateur pour le convertir en une valeur de pression.

La pression atmosphérique s'exprime en hectopascals. Sa valeur normale est égale à 760mm de mercure ou 1013hPa, soit une force de 1,03323kg/cm².

Baromètre anéroïde
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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 20:40

La lampe à carbure est un moyen d’éclairage qui a été conçue en 1892 par le français Henri Moisson. Sa source lumineuse très puissante provient de la combustion d’un gaz qui est produit par une réaction chimique entre le carbure de calcium et l’eau. Dès lors, son utilisation s’est vite généralisée pour l’éclairage public et, surtout dans les mines non-grisouteuses.

Combustible des lampes à carbure : l’acétylène

L’acétylène est gaz inflammable, découvert en 1836 par le chimiste britannique Edmund Davy. Sa production à l’échelle industrielle a commencé en 1892 grâce aux travaux d’Henri Moisan.

Il a mis au point un procédé simple pour la production du carbure de calcium en portant en fusion dans un four, par un arc électrique, du coke et du calcaire. L’action de l’eau sur le carbure de calcium, conduit au gaz d’acétylène.

Dès 1893, des systèmes d'éclairage autonomes ont commencé à voir le jour, en utilisant les lampes à carbure ou lampes acétylènes.

Lorsque l'acétylène s'enflamme dans l'air, il donne une flamme très éclairante, de couleur jaunâtre et très nébuleuse. Son pouvoir d’éclairage est environ quinze fois supérieur à celui du gaz de houille.

Les réactions de synthèse du carbure de calcium (1) et de l’acétylène (2) sont :

2CaO + 3C2 à 2CaC2 + 2CO (1)

CaC2 + 2H2O à Ca(OH)2 + C2H2 (2)

Principe de fonctionnement d’une lampe à carbure

La lampe à carbure est un moyen d'éclairage, le plus souvent portable. Il a été utilisé intensivement pour l'éclairage public, domestique et autre avant la généralisation de l'électricité. La source lumineuse est la flamme obtenue par combustion du gaz d’acétylène.

Celui-ci résulte d’une réaction chimique entre l’eau et le carbure de calcium. Son principe de fonctionnement est le suivant :

La lampe à carbure est constituée de deux réservoirs métalliques qui sont reliés par un joint d’étanchéité. La cuve du bas, contient quelque pierre de carbure de calcium, Elle est aussi appelé carburateur.

La cuve du haut contient de l’eau et communique avec celle du bas à travers un orifice à l’aide d’un pointeau. Ce dernier est actionné par un petit robinet à ouverture réglable qui fait tomber l’eau goutte à goutte sur le carbure.

L’action de l’eau sur le carbure, provoque une forte réaction chimique qui produit un dégagement d'acétylène. Le résidu de la réaction est de la chaux.

Le gaz produit est comprimé dans sa cuve hermétique, il ne peut sortir qu’à travers un bec très fin qui fait concentrer la flamme une fois allumée.

Aujourd’hui, la lampe d’acétylène, s’est considérablement changée, mais son principe est toujours le même. Elle permet un éclairage de bonne qualité, sûr et peu couteux, en particulier pour l’exploitation des cavités souterraines ne présentant pas de risque de grisou.

Lampe à carbureLampe à carbure de minePierre de carbure qui brûle
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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 17:05

Tout le monde sait ce que représente la Kaaba pour les musulmans. C’est le lieu Saint où ils se rencontrent au moment du pèlerinage. C'est aussi leur Qibla (direction) pour faire les prières, ils tiennent alors à connaître sa direction, conformément aux versés coraniques et aux Hadith, avant d'accomplir l’obligation de la prière As-Sâlat.

Pourquoi s'orienter vers la Qibla (La Kaaba) ?

Parmi les conditions de validité de la prière, se mettre en direction de la Qibla d’après le Coran et les Hadith.

Dans le Coran (2,144), on peut lire : « Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages ».

Alors que dans les Hadith, on cite, par exemple : Muslim (Hadith 397) et Al Boukhari (Hadith 5897) qui rapportaient le Hadith suivant : « Mets-toi en face de la Qibla et dis Allahou Akbar ».

Comment se repérer pour trouver la Qibla ?

Pour prier, le musulman doit s’orienter vers la Qibla. S’il la voit, il doit se mettre en face, mais s’il ne la voit pas, il doit s’efforcer pour la déterminer. Plusieurs méthodes sont possibles, par exemple :

· Méthode conventionnelle : Les Oulémas mentionnaient que pour faire face à la direction de la Mecque, les pays occidentaux devaient s’orienter vers l’Est, les orientaux vers l’Ouest, les pays du Nord vers le Sud et ceux du Sud vers le Nord.

· Méthodes visuelles, elles retrouvent leur origine dans le Coran, comme l’observation du soleil, de la lune ou des étoiles. Ce sont des repères importants pour trouver la Qibla. Utiliser l’étoile polaire, qui indique le nord, est l’indice le plus fiable parmi ces méthodes pour s’orienter vers la Qibla.

· Méthode de la boussole : Sous forme de porte-clés, ou fixée au tapis de prière, une boussole indique la direction de la Qibla à l'aide d'un cadran gradué et, les coordonnées du lieu qui sont mentionnées sur une petite brochure.

· Méthodes de calculs :

o On montre que le soleil se trouve exactement au-dessus de la Mecque, deux fois par an, le 28 mai à 9h 18mn GMT et le 16 juillet à 9h 27 GMT. Il suffit alors de pointer le soleil pour avoir la direction exacte de la Qibla.

o La méthode connue par Qibla Locator, développée récemment. C’est un moyen efficace pour retrouver la qibla avec une très bonne précision, n’importe où sur terre. La méthode utilise Google Earth comme le GPS.

Il faut entrer dans le site www.qiblalocator.com, de faire entrer son code postale, se mettre en mode plan ou satellite, zoomer pour retrouver sa position exacte. La ligne rouge part dans le sens de la Qibla. Il suffit de lire en bas de la carte la latitude, longitude et l’angle qui indique exactement la direction de la Qibla.

tapis de prière musulmanbousole porte-clésLa QaabaQaaba Moucharrafa
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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 10:33

L’humidité d’un milieu est une grandeur physique, qui renseigne sur sa teneur en eau. Sa mesure est parfois indispensable, pour déterminer la qualité d’un milieu ou d’un produit. L’utilisation d’un capteur d’humidité est dans ce cas recommandée, seulement son utilisation et son installation doivent être faites, correctement, et dans les normes.

Principe d’un détecteur d’humidité

%%% Le capteur d’humidité est un appareil qui peut mesurer l’humidité absolue, relative ou spécifique d'une ambiance gazeuse ou d'un milieu granulaire. Selon la méthode de calcul utilisée, l’interface du capteur exploite l’une des propriétés physiques suivantes :

  • La mesure diélectrique d’un milieu.
  • La mesure capacitive d’une ambiance.
  • La mesure de la conductivité thermique d’un milieu gazeux ou granulaire.

Conseils pratiques pour installer un détecteur d’humidité

Pour des mesures d’humidité d’une ambiance ou d’un produit, il est important d’installer, correctement, le détecteur d'humidité, de manière à obtenir des mesures significatives. Certaines règles sont donc à respecter. En particulier, veiller à réaliser les conditions suivantes :

  • La sonde de mesure d’un capteur d’humidité doit être placée à l’ombre à l’abri du rayonnement direct du soleil. Dans le cas contraire, une éventuelle élévation de température de la sonde de mesure conduit à des mesures d’humidité incorrectes. À noter que cette condition ne concerne pas l’abri où le capteur est placé.
  • Assurez une bonne aération de la sonde de mesure et de l’abri du capteur pour éviter toute accumulation d’air chaud ou de bulles d’air.
  • Évitez de placer le capteur, à proximité d’une source de chaleur (chaude ou froide), ayant une inertie thermique importante, qui pourrait influencer par son rayonnement le capteur.
  • Ne placez pas le capteur, ni trop près, ni trop loin du lieu dont on veut mesurer son humidité. Le mieux serait donc de le placer dans un abri normalisé, placé au milieu d’un grand pré.
  • Il serait préférable d’avoir un capteur protégé de la pluie et placé à l’ombre d’un mur qui n’est jamais exposé au soleil (mur orienté vers le nord ou faisant un angle intérieur) qu’un abri mal ventilé ou qui présente des ouvertures qui laissent passer le rayonnement solaire.
  • Chaque lieu a ses propres particularités. Il est donc tout à fait normal que ce que vous mesurez chez vous ne soit pas forcément ce que mesure votre voisin par exemple.
  • Dans le cas de mesure d’humidité dans une gaine d’air (de pulsion ou d’air extrait), il est important que le corps du capteur soit placé, vers la moitié de la gaine pour avoir des mesures significatives. Il faut en plus, orienter le capteur dans une position qui empêcherait une éventuelle condensation d’humidité.
  • Pour des milieux poreux ou granulaires, la mesure d’humidité se fait, directement, par application ou introduction de la sonde de mesure dans ces milieux.
Capteur d'humidité et de températureCapteur numérique d'humidité
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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 14:30

Il est toujours utile de se rafraichir la mémoire en revoyant les formules de calcul des aires pour pouvoir mesurer des surfaces d’objets ou de formes géométriques divers, rencontrés dans notre quotidien. Nous en rappelons dans ce qui suit les principales formules et règles de calcul des surfaces.

Surface du carré et du rectangle

Avant de donner quelques exemples de calcul de surfaces, nous définissons par aire la mesure d’une surface S, son unité dans le système international est le mètre carré (m).

Le carré et le rectangle ont chacun quatre côtés qui sont parallèles deux à deux et qui forment un angle droit entre eux. Le calcul de surface est obtenu par :

  • S(carré) = (a x a) = a.
  • S(rectangle) = (a x b).

Cas des triangles

Ils sont formés par trois droites qui se coupent aux sommets A, B et C. On en distingue plusieurs types de triangles : équilatéral (1), rectangle (2), isocèle (3) ou quelconque (4). Le calcul des surfaces se fait en déterminant une base (AB, BC ou CA) et la hauteur (H) qui lui est perpendiculaire et passant par le sommet opposé à cette base. L’aire des triangles est : S = (BC x H)/2.

Surface du parallélogramme et du losange

Ces surfaces sont délimitées par quatre droites qui sont parallèles deux à deux, mais les angles aux sommets ne sont pas forcément droits (le rectangle et le carré sont des cas particuliers d’un parallélogramme). L’aire d’un parallélogramme se calcule de plusieurs façons, il suffit de définir un côté du parallélogramme comme base et la hauteur qui lui est associée, celle-ci passe par le sommet opposé à cette base. L’expression générale de sa surface est :

S = Base x Hauteur.

Lorsque les deux droites qui passent par les sommets opposés se croisent au centre pour former un angle droit, la figure obtenue est un losange, formé de quatre triangles. Connaissant la surface des triangles on en déduit la surface du losange.

Cas des trapèzes

Ce sont des quadrilatères dont deux droites sont parallèles. Ils peuvent avoir plusieurs formes mais l'aire d'un trapèze s’exprime toujours de la même manière :

S = (Grande base + Petite base) x Hauteur / 2 .

Surface du disque, du cylindre et de la sphère

Ces formes géométriques font appel au nombre pi connu en trigonométrie (pi=3, 14…) et au rayon R du cercle qui les caractérise, les surfaces correspondantes sont :

  • Disque : SD = pi*R*R.
  • Surface latérale d'un cylindre de longueur H : SL = 2*pi*R*H.
  • Surface totale externe du cylindre : S = 2*SD + SL.
  • Surface d'une sphère de rayon R ; S = 4*pi*R*R.

Astuce

Pour des formes plus complexes, il est possible de faire le calcul de surface en découpant la figure en éléments simples et d'appliquer les formules précédentes.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 17:54

L’extrusion est un procédé industriel thermomécanique. Il permet de transformer la matière première, comme le plastique, à l’aide d’une extrudeuse, en un produit profilé long comme des tubes en plastique ou des tubes en PVC, des rideaux de plastique, des tuyaux, ou plat à savoir les sacs de plastique, le film alimentaire, etc. La transformation se fait sous pression avec un conditionnement en température bien approprié.

Propriétés du plastique

Le plastique, connu pour ses propriétés thermo-physiques (température de fusion, viscosité), est largement utilisé dans l’industrie. C’est une matière organique de synthèse qui dérive du pétrole.

En effet, les molécules d’hydrocarbures peuvent se transformer en polymères de masse plus importante, pour obtenir une résine de base.

Lors de la transformation de cette résine, en matière plastique utilisable, d’autres additifs et adjuvants sont ajoutés pour lui donner son aspect plastique, sa couleur et plus particulièrement sa résistance aux chocs et au vieillissement.

Principe de l’extrusion

Le procédé d'extrusion de plastique consiste à introduire dans une cavité de l’extrudeuse, la matière première qui est le plastique brut, sous forme de granulés solides. La machine fait chauffer les granulats à une température convenable à l’extrusion, afin d’obtenir une pâte de plastique homogène et fondue.

Une vise sans fin tourne et force la pâte de plastique en fusion de s’avancer sous pression, à travers la tête d’extrusion de la machine. Cette dernière assure le transfert de cette pâte vers la filière qui va imposer au produit final sa forme et son épaisseur.

Techniques d’extrusion

Pour la fabrication d’objets de formes variées, la pâte de plastique en fusion, arrivant de l’extrudeuse, est directement injectée sous pression à travers les parois d’un moule. Le processus d’extrusion sera ensuite achevé par refroidissement du moule à l’aide d’un circuit de refroidissement prévu à cette fin. Le durcissement de la pièce ainsi fabriquée est alors assuré.

Un deuxième procédé, appelé l’extrusion par gonflage, est utilisé pour la production de produits de grande longueur qui seront découpés par la suite selon les besoins. Dans ce cas, la tête de la filière de l’extrudeuse est réglée pour obtenir un fin tube de plastique fondu.

Par soufflage d’air comprimé, le tube est donc gonflé comme un ballon, ses parois vont s’affiner. Ce tube est pincé entre deux gros rouleaux, ce qui permet d’obtenir un film fin à double épaisseur. Ce dernier va être enroulé sur une bobine, ainsi il est prêt à être utilisé pour fabriquer des sacs de plastique ou des films alimentaires par exemple.

Le procédé d’extrusion s’applique également à divers produits comme les métaux, les caoutchoucs, dans les briqueteries pour la production de briques alvéolaires en argiles ou, dans l’industrie alimentaire pour la production de pâtes par exemple.

extrusion du plastique
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 16:48

Un réfrigérateur est une machine thermique qui fonctionne selon un cycle thermodynamique qui fait véhiculer un fluide frigorigène à travers un circuit fermé. Le but est d’extraire de la chaleur à un milieu froid (le compartiment à refroidir ou source froide), et de la restituer à un milieu chaud (air ambiant ou source chaude).

Avant tout, il est important de signaler que le fluide réfrigérant doit répondre en particulier aux critères suivants :

  • Le fluide peut facilement changer d’état, de l’état vapeur à l’état liquide, ou de l’état liquide à l’état vapeur, à des températures et pression raisonnables.

  • Les chaleurs latentes produites lors des deux changements d’état doivent être importantes, plus particulièrement dans le compartiment froid.

  • Le fluide doit répondre, en plus, à des normes de sécurité (ininflammable, non toxique, non nuisible à l'environnement).

Le circuit de la machine est composé de quatre éléments principaux : le compresseur, le condenseur, le détendeur et l’évaporateur.

Le principe de fonctionnement du réfrigérateur est basé sur le transfert de chaleur qui s'effectue entre le fluide circulant en circuit fermé avec les ambiances des deux sources froide et chaude.

Les différents éléments de la machine fonctionnent comme suit :

  • Le compresseur : il contient le moteur électrique qui comprime le fluide réfrigérant, initialement gazeux et froid, ce qui élève sa température et sa pression. A la sortie du compresseur, le fluide est donc un gaz chaud et à haute pression. Il est ensuite acheminé vers le condenseur.

  • Le condenseur : c’est le serpentin sous forme de grille, situé à l'extérieur et à l’arrière du réfrigérateur. Il reçoit le fluide venant du compresseur. A travers le condenseur, le gaz cède de la chaleur par diffusion vers le milieu ambiant; il se refroidit et subit un changement d'état qui le ramène à l’état liquide.

  • Le détendeur : cet élément permet de faire chuter la pression et la température du fluide qui arrivent dans l’évaporateur. On obtient un mélange gaz-liquide froid.

  • L'évaporateur : il est situé dans la chambre froide du réfrigérateur. Le fluide qui circule dans cet élément commence à s’évaporer en absorbant la chaleur cédée par des aliments placés à l'intérieur du réfrigérateur. A la sortie de l’évaporateur, le fluide est, à l’état gazeux, très froid et à basse pression. Il repart vers le compresseur pour un nouveau cycle thermique.
Composants d'un réfrigérateur
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